Salesforce : découvrir les principaux concurrents et alternatives en 2025

La domination d’une plateforme ne garantit ni l’unanimité ni la satisfaction de tous ses utilisateurs. Certaines entreprises, pourtant solidement implantées dans un écosystème, choisissent de migrer vers des solutions concurrentes pour des raisons de coût, de flexibilité ou de conformité avec des besoins spécifiques.

En 2025, l’offre d’outils CRM s’élargit, portée par des éditeurs misant sur l’innovation, la spécialisation sectorielle ou l’intégration native avec d’autres applications métiers. La diversité croissante des alternatives modifie les équilibres historiques et impose une réévaluation constante des choix technologiques.

Pourquoi Salesforce ne fait plus l’unanimité en 2025 ?

Salesforce conserve son statut de pilier dans le monde du CRM, notamment auprès des grandes sociétés. Sa panoplie de fonctionnalités avancées et sa capacité à couvrir l’ensemble du parcours client ont longtemps fait sa force, que ce soit pour la gestion commerciale, l’automatisation marketing ou l’intégration cloud. Pourtant, les lignes bougent.

Le coût élevé du CRM Salesforce est devenu un point de crispation pour bien des départements financiers. Entre une grille tarifaire complexe et un modèle jugé parfois opaque, la facture grimpe, surtout pour ceux qui n’utilisent qu’une partie des modules. Face à cela, des alternatives plus souples et plus transparentes bousculent le marché.

La complexité de Salesforce peut aussi décourager. Les équipes métiers se heurtent rapidement à des configurations tentaculaires, et ce qui devait être un atout, la personnalisation, se transforme parfois en casse-tête dès qu’il s’agit de faire évoluer la solution. Les déploiements s’éternisent, la formation devient un passage obligé et chronophage.

Les PME et ETI, qui se sont longtemps laissées séduire par l’image du leader, se tournent désormais vers des outils au parcours utilisateur plus fluide, sans pour autant sacrifier la performance. L’arrivée d’acteurs comme HubSpot, Zoho CRM ou Pipedrive, qui misent sur l’ergonomie et la maîtrise des coûts, accélère ce mouvement. Salesforce, pensé pour les géants, doit désormais composer avec une demande croissante de solutions calibrées pour des structures de taille et de rythme différents.

Quels sont les concurrents et alternatives crédibles à Salesforce aujourd’hui ?

Le secteur du CRM s’est enrichi d’une palette de solutions capables de tenir tête à Salesforce, chacune avec son positionnement propre. HubSpot s’est fait une place de choix auprès des PME et des startups, grâce à une interface limpide, une version gratuite bien pensée et l’intégration naturelle de l’automatisation marketing. Les équipes apprécient la facilité de prise en main et l’expérience utilisateur sans détour.

Pour celles et ceux qui recherchent davantage de personnalisation tout en gardant la main sur leur budget, Zoho CRM tire son épingle du jeu. Sa flexibilité, ses multiples intégrations et ses tarifs accessibles en font un candidat solide. Pipedrive, quant à lui, séduit les organisations focalisées sur le pilotage commercial : son pipeline visuel, la rapidité d’appropriation et son rapport qualité-prix en font un allié privilégié des équipes de vente.

Solution Atout principal Public cible
HubSpot Interface intuitive, marketing intégré PME, startups
Zoho CRM Personnalisation, tarifs accessibles PME, ETI
Pipedrive Gestion du pipeline de ventes Commercial, équipes de vente
Microsoft Dynamics 365 Intégration avec la suite Microsoft Grandes entreprises

La scène locale n’est pas en reste. Axonaut et Sellsy ont développé des solutions tout-en-un, pensées pour les TPE et PME françaises, avec facturation et gestion commerciale intégrées. noCRM, de son côté, vise l’efficacité pure dans la prospection. Les entreprises qui placent la collaboration et l’agilité au cœur de leur stratégie se tournent volontiers vers Monday CRM ou Bitrix24, qui misent sur la personnalisation et la gestion de projet.

Le marché évolue sans cesse. InvestGlass s’adresse aux métiers de la finance, Zendesk au support client, ActiveCampaign au marketing automatisé. Chaque éditeur affine sa copie pour répondre à des problématiques bien précises, loin de la logique universelle qui a longtemps prévalu chez Salesforce.

Zoom sur les forces et faiblesses des principaux CRM du marché

L’écosystème CRM s’articule autour de grandes solutions généralistes et d’acteurs plus spécialisés. Salesforce domine toujours en matière de richesse fonctionnelle : automatisation avancée, personnalisation poussée, gestion multi-entités, intégration profonde avec les mastodontes du cloud. Mais son apprentissage représente souvent un frein pour les PME, et sa tarification reste un obstacle pour les structures au budget plus serré.

Voici quelques forces et limites observées chez les principaux éditeurs :

  • HubSpot a bâti son succès sur la simplicité et une version gratuite attrayante. L’automatisation marketing, directement intégrée, comble les attentes des petites équipes dynamiques. Mais les fonctionnalités les plus poussées sont réservées aux formules haut de gamme, dont le coût grimpe vite.
  • Zoho CRM propose une personnalisation poussée et des tarifs qui restent abordables. Ses multiples intégrations (projets, facturation, support) sont saluées, même si certains utilisateurs avancés regrettent une interface parfois en retrait et des modules qui manquent de cohérence.
  • Pipedrive est conçu pour les commerciaux qui veulent aller droit au but. Le pipeline visuel, l’onboarding immédiat et la structure tarifaire claire en font un choix pertinent pour ceux qui priorisent la gestion des opportunités. Les fonctions collaboratives, en revanche, restent limitées.

Les solutions françaises Axonaut et Sellsy associent gestion commerciale et facturation, ce qui répond aux exigences réglementaires locales. noCRM se concentre sur l’efficacité en prospection, tandis que Monday CRM et Bitrix24 séduisent par leur adaptabilité et la profondeur de leurs intégrations. Cette diversité reflète un marché de plus en plus segmenté, où chaque acteur affine ses promesses pour coller au plus près des attentes métiers.

Femme cadre confiante devant une fenêtre sur la ville

Comment choisir le CRM le plus adapté à votre entreprise ? Conseils pratiques et points de vigilance

Choisir un CRM relève d’un véritable équilibre. Avant toute chose, il faut clarifier précisément les besoins métiers. Certaines équipes visent une gestion commerciale sans fioritures, d’autres veulent aller loin sur le marketing automation ou le support client. La taille de l’entreprise pèse aussi : Salesforce, taillé pour les grands groupes, demandera une organisation et des ressources spécifiques. Les PME, elles, se tournent plus volontiers vers HubSpot ou Zoho CRM pour leur accessibilité et leur prise en main rapide.

Le budget, lui, reste un terrain sensible. Les modèles varient : du freemium (HubSpot) à la tarification modulaire (Microsoft Dynamics 365, Salesforce). Il ne suffit pas de comparer les prix affichés : il faut anticiper les frais cachés, formation, intégration, évolutions, et s’assurer que la solution pourra suivre la croissance de l’entreprise. Un bon CRM doit pouvoir évoluer en même temps que son utilisateur, sans imposer de rupture.

Quelques critères doivent guider la réflexion :

  • Intégration avec l’écosystème existant : le CRM doit pouvoir dialoguer avec vos outils de gestion, de comptabilité ou de marketing déjà en place.
  • Souveraineté des données : l’hébergement local ou la conformité au RGPD peut faire la différence, notamment dans certains secteurs sensibles.
  • Support et accompagnement : la disponibilité de l’éditeur, l’existence d’un réseau de partenaires ou d’une communauté engagée sont des points à vérifier.

L’ergonomie n’est pas à négliger. Un logiciel agréable à utiliser limitera les résistances et accélérera l’adoption. N’hésitez pas à tester plusieurs démos et à impliquer les collaborateurs concernés dans le choix : l’outil doit s’adapter à l’entreprise, non l’inverse.

Demain, le CRM ne sera plus seulement un outil, mais le moteur d’un pilotage ultra-personnalisé. Ceux qui sauront choisir le bon partenaire technologique auront un coup d’avance, là où d’autres s’épuisent à courir derrière des solutions inadaptées.

Ne ratez rien de l'actu